Index des cimetières

Les cimetières Portneuf Est - LCPE

Chacun de nos cimetières est un lieu unique qui témoigne de la vie et des histoires passionnantes de nos familles et des bâtisseurs de Portneuf. Vous y trouverez des pierres magnifiques racontant notre patrimoine humain, architectural et religieux.

Histoire...

Autrefois, dans nos campagnes, il n’y avait aucun salon funéraire ni entrepreneur de pompes funèbres. La dépouille du défunt était exposée sur des planches dans le salon de la maison.

Souvent, la fabrique pourvoyait à la construction ou à l’achat d’un corbillard. Quelques années après sa création, la paroisse de Sainte-Jeanne de Neuville (aujourd’hui Pont-Rouge) en avait acheté un au prix de 24.00$. Lors de sa visite pastorale, le 9 juillet 1878, il est stipulé par l’Archevêque de Québec qu’il en coûtera 25¢ pour se servir du corbillard.

En 1913, celui-ci est remplacé par un plus moderne pour une somme de 600,00$. Le coût de location est fixé à 2,00$ par enterrement. Une amende de 2,00$ sera imposée à celui qui ne l’aura pas remisé à l’abri la nuit précédant l’inhumation du corps.

À Neuville, plusieurs curés furent enterrés sous le chœur. Les paroissiens qui le demandaient pouvaient être enterrés sous leur banc. Le livre de comptes de la fabrique du temps mentionne qu’en 1866, étant donné le peu d’espace qu’il y a dans l’église pour les inhumations, la somme de cinq £ (20$) serait demandée pour le corps d’un adulte et une somme de deux £ et 10 shillings (10$) pour celui d’un enfant.

Dans l’église de Pont-Rouge, entre 1870 et 1905, 18 sépultures ont été enterrées dans la cave sous le plancher.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, c’était de la responsabilité du concessionnaire de faucher le foin qui poussait sur son lot. Au cimetière de Cap-Santé, il est noté qu’en 1835, Mgr Signay, archevêque de Québec, ordonne que le foin coupé dans le cimetière soit laissé sur le champ; en aucun cas, ce fourrage ne devait servir à nourrir le bétail.